Bagnolet - La police n'a pas heurté la moto du jeune fuyard

L'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) avait été saisi pour examiner les véhicules impliqués dans le drame après des affirmations de certains jeunes indiquant que le jeune homme de 18 ans mort alors qu'il fuyait un contrôle policier, la semaine dernière à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis avait été poussé par les forces de l'ordre. Selon les résultats de l'enquête technique, il n'y a pas eu de contact entre une voiture de police et la moto que pilotait la victime. "Il apparaît qu'aucun élément matériel ne permet d'étayer l'hypothèse selon laquelle il y aurait eu contact entre la motocyclette et l'un ou l'autre des deux véhicules de police placés sous scellés", a annoncé mardi le Parquet de Bobigny, citant les premières conclusions de l'IRCGN. L'accélérateur de la moto de la victime était par ailleurs "rafistolé, ce qui a pu provoquer la perte de contrôle de la moto", selon une source proche du dossier. Ces conclusions confortent l'autopsie du corps du jeune homme. Celle-ci avait montré qu'il avait succombé à un "traumatisme thoracique" dû au fait qu'il avait heurté violemment des barrières métalliques. Le médecin légiste n'avait par ailleurs pas détecté d'autre lésion. L'Inspection générale des services (IGS), la "police des polices", poursuit en parallèle une enquête pour déterminer les circonstances exactes du drame. La mort du jeune homme avait été suivie d'incidents violents dans la ville.

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